PLASTIE D’AUGMENTATION OU MISE EN PLACE DE PROTHÈSES DE FESSES
Cette plastie s’adresse aux fesses peu développées, avec une « chute des reins » non marquée, et aux fesses plates secondaires à un amaigrissement.
Type d’implants de fesses
Les prothèses ont toujours une enveloppe en élastomère de silicone, remplies d’un gel cohésif de silicone. En comparaison avec les prothèses mammaires, la paroi est plus épaisse et le gel est plus ferme. L’on retrouve également des formes rondes et d’autres anatomiques.
Voie d’abord / Emplacement
La voie d’abord est unique ; elle se trouve au niveau du sillon interfessier (entre les deux fesses).
La position de la prothèse est intra-musculaire (dans l’épaisseur même du muscle grand fessier).
Suites opératoires
Après l’intervention, la consigne est de ne pas s’asseoir sur les fesses durant les deux semaines post-opératoires : il faut rester debout ou allonger sur le ventre ; s’il faut s’asseoir, le faire en s’appuyant sur le haut des cuisses.
L’œdème et les ecchymoses sont fréquents ; la reprise du travail est préconisée après deux semaines de convalescence ; quant au sport, il vaut mieux attendre deux mois.
Le contrôle post-opératoire se fait d’une façon régulière la première année puis une fois par an. La durée de vie des implants est de 10 à 15 ans.
L’alternative
Comme pour l’augmentation mammaire, l’augmentation du volume des fesses peut se faire, avec une augmentation modérée du volume, avec l’autogreffe adipeuse (prélèvement de graisse sur une autre partie du corps, centrifugation puis réinjection dans les fesses). Elle peut se faire aussi par injection d’acide hyaluronique (injection coûteuse et transitoire car le produit est résorbable).
